Dans le cadre d’un développement révolutionnaire, des scientifiques de l’Université du Queensland ont identifié une nouvelle cible médicamenteuse extrêmement prometteuse dans la lutte contre la résistance aux médicaments anticancéreux et l’arrêt de la repousse des tumeurs.
Cette découverte, dirigée par le professeur agrégé Helmut Schaider de l’Institut Frazer de l’UQ, pourrait révolutionner le traitement du cancer en ouvrant de nouvelles voies pour le développement de médicaments permettant de vaincre la résistance aux médicaments anticancéreux.
Quelles sont les causes de la résistance aux médicaments anticancéreux ?
La dure réalité est que la résistance aux médicaments constitue la principale cause de mortalité chez les patients atteints de cancer.
Par exemple, près de la moitié des patients atteints d’un cancer du poumon succombent à la maladie en raison de la repousse incessante de la tumeur provoquée par la résistance aux médicaments.
Cette situation difficile ne se limite pas au seul cancer du poumon ; il sévit dans divers types de cancer, faisant des ravages chez les patients et mettant à rude épreuve les systèmes de santé du monde entier.
Le Dr Schaider a expliqué la gravité de la situation : « La résistance aux médicaments est la principale cause de décès chez les patients atteints de cancer.
« Nos recherches ont identifié une molécule essentielle pour que les cellules cancéreuses retrouvent la capacité de proliférer pendant le traitement. La prochaine étape consiste à développer des médicaments pour cibler cette molécule.
Des efforts visant à lutter contre la résistance aux médicaments anticancéreux sont en cours à l’échelle mondiale, mais le succès reste jusqu’à présent incertain.
L’un des principaux mécanismes responsables de la perpétuation de la résistance aux médicaments anticancéreux est un processus adaptatif enraciné dans une réponse au stress chronique. Ce processus est responsable du développement d’une résistance aux médicaments chez environ 40 % des patients atteints de cancer.
Exploiter une nouvelle cible médicamenteuse
Pour combler cette lacune critique dans le traitement du cancer, le Dr Schaider a collaboré avec la Queensland Emory Drug Discovery Initiative (QEDDI), une filiale de l’entité de commercialisation de l’UQ, UniQuest. Ensemble, ils travaillent sur des inhibiteurs pionniers de petites molécules en tant que nouveaux traitements anticancéreux.
Le PDG d’UniQuest, le Dr Dean Moss, a exprimé son enthousiasme pour cet effort de collaboration : « Nous utilisons l’expertise du Dr Schaider en biologie du cancer et les capacités de développement de médicaments de QEDDI pour développer de nouveaux inhibiteurs qui pourraient devenir de nouveaux médicaments pour traiter les patients atteints de tumeurs solides avancées.
Cette recherche révolutionnaire a été menée au Translational Research Institute et a reçu le soutien essentiel du Cancer Council Queensland et de la Princess Alexandra Research Foundation.
Les résultats de cette recherche prometteuse ont été publiés dans la revue Mises à jour sur la résistance aux médicaments.
L’identification de cette cible médicamenteuse potentielle représente une lueur d’espoir pour des millions de patients atteints de cancer dans le monde, offrant la perspective de traitements plus efficaces et d’un avenir meilleur dans la lutte contre cette maladie dévastatrice.