Le Maroc délivre les premiers permis de culture de cannabis médical

Le Maroc a délivré ses 10 premiers permis de production de cannabis après adopter une loi sur la légalisation du cannabis médical l’année dernière, Reuter rapports. Une agence d’État a déclaré que les agriculteurs qui s’organisent en coopératives dans les régions montagneuses du nord d’Al Houceima, Taounat et Chefchaouen seront autorisés à cultiver du cannabis pour répondre aux besoins du marché nouvellement légal.

Le projet de loi approuvé en février 2021 indiquait que le commerce illégal de cannabis au Maroc valait environ 15 milliards de dollars – dont la majorité (14,5 milliards de dollars) va aux trafiquants de drogue plutôt qu’aux agriculteurs (500 millions de dollars).

Le Maroc avait auparavant autorisé la culture du cannabis dans certaines zones rurales sous un statut spécial, mais il y a sept ans, il a réduit la superficie des terres où la pratique était autorisée de 134 000 hectares à 47 000 hectares.

En 2015, le Office des Nations Unies contre la drogue et le crime a identifié le Maroc comme le plus grand producteur mondial de haschisch, et 235 tonnes de haschisch ont été saisies dans le pays cette seule année. Le rapport a révélé que 80 % de la production nationale de hasch est destinée à l’exportation, laissant 20 % pour le marché local.

La loi vise à améliorer les revenus des agriculteurs, qui avaient protesté contre l’inégalité des revenus ces dernières années, et à les protéger des trafiquants de drogue qui contrôlent le commerce du cannabis et l’exportent illégalement vers l’Europe.

La production en vertu de la loi ne peut se concentrer que sur le cannabis à des « fins médicales, pharmaceutiques et industrielles ».

Recevez des mises à jour quotidiennes sur l’actualité commerciale du cannabis. S’abonner

Message du parrain :