Cannabis médical ou cannabis récréatif ?

Le sénateur Matteo Mantero a déposé un projet de loi visant à légaliser la culture, la transformation et la vente de drogues légères, suggérant aux particuliers de cultiver leur propre cannabis médicinal.

Mantero, du parti politique italien Mouvement 5 étoiles, a déposé un projet de loi au Sénat pour légaliser la culture, la transformation et la vente de cannabis récréatif et médical et de ses dérivés. Cependant, le ministre italien de la Famille et du Handicap, Lorenzo Fontana, n’est pas d’accord.

L’essor du cannabis médicinal en Europe

Il est bien connu que la légalisation du cannabis à usage médical a déjà été couronnée de succès dans certains pays d’Europe, dont l’Allemagne et les Pays-Bas. Mais le débat se poursuit sur la question de savoir si le reste de l’Europe devrait suivre la même voie.

En Italie, les lois sur le cannabis médicinal interdisent aux patients de cultiver leurs propres plants de marijuana. Au lieu de cela, tous les patients doivent recevoir leur cannabis médical auprès d’une pharmacie agréée.

Ministre de l’intérieur et vice-Premier ministre Matteo Salvini n’est pas d’accord avec le projet de loi proposé par Matteo : « Le projet de loi visant à légaliser la culture, la transformation et la vente de cannabis et de ses dérivés n’est pas dans le contrat gouvernemental et ne passera jamais. »

Le projet de loi de Mantero comprend essentiellement les trois points de base suivants :

Tout d’abord, permettre, sous certaines conditions, la culture du cannabis, en individuel (jusqu’à 3 plantes) ou en association (jusqu’à 30 personnes).

Deuxièmement, prévoir la licéité de la possession de cannabis dans certaines quantités (15 grammes à la maison et 5 grammes à l’extérieur), en plus de corriger la loi sur les inflorescences, qui sont désormais disponibles et vendues dans des « cannabis light shops » à usage technique , prévoyant la possibilité d’être vendus à des fins alimentaires ou phytothérapeutiques (ils seront soumis à tous les contrôles dus et liés à ce type d’activité) et augmentant le pourcentage de THC pouvant contenir jusqu’à 1 %.

Et enfin, réglementer les conduites illicites en prévoyant une différenciation de la peine en fonction du type de substances, comme les drogues lourdes, les drogues légères, etc.