Un projet de loi autorisant la consommation personnelle de cannabis en Afrique du Sud a été approuvé mardi par l’Assemblée nationale, selon un rapport de Le citoyen. Cette mesure a été proposée pour la première fois en 2018 après que la Cour constitutionnelle a dépénalisé le cannabis destiné à un usage privé.
Au cours de la séance de mardi, le député Janho Engelbrecht a souligné que la mesure ne légalise pas la vente de cannabis et que si les individus veulent le consommer légalement, ils doivent le cultiver.
La mesure prévoit également la suppression du casier judiciaire des personnes reconnues coupables de possession, d’usage ou de trafic de cannabis sur la base de la présomption, indique le rapport. Il ne précise pas les quantités de plants de cannabis et de cannabis séché qu’une personne peut être autorisée à posséder pour son usage privé.
Le projet de loi ne légalise pas non plus le cannabis à des fins médicales.
Moloto Mothapo, porte-parole du Parlement sur la question, a toutefois indiqué que la commission du portefeuille de la justice et des services correctionnels, chargée de traiter le projet de loi, espère que la mesure entraînera une commercialisation plus large du cannabis, ce que le gouvernement a fait. identifié comme l’un des 14 secteurs prioritaires pour garantir les investissements, la création d’emplois et le soutien aux moyens de subsistance ruraux durables.
La Haute Cour du Cap-Occidental en 2017, il a gouverné qu’il est inconstitutionnel d’interdire la consommation de cannabis par les adultes dans les maisons privées dans une affaire déposée par le chef du parti Dagga Jeremy Acton et le rastafari Garreth Prince qui ont soutenu que certains articles des lois sur le trafic de drogue et le contrôle des médicaments sont discriminatoires, dépassés ou injustes, et appliqué de manière disproportionnée aux individus noirs. La Cour constitutionnelle confirmerait cette décision l’année suivante et exigerait du gouvernement qu’il approuve un projet de loi approprié avant le 28 septembre 2024.
Le projet de loi est ensuite soumis au Conseil national des provinces pour approbation.
Recevez des mises à jour quotidiennes sur l’actualité du secteur du cannabis. S’abonner