Rykstone explore les différentes approches du cannabis médical, alors que de plus en plus de pays dans le monde se tournent vers la légalisation.
Alors que le cannabis médical gagne en popularité non seulement dans les médias grand public mais aussi dans l’industrie pharmaceutique, de plus en plus de pays adoptent le médicament et tentent de le mettre sur le marché.
Bref historique
L’utilisation du cannabis à des fins médicales est profondément enracinée dans l’histoire, remontant à l’Antiquité. Recommandé par de nombreux médecins renommés dans le passé, le médicament était utilisé pour traiter de multiples affections, notamment les maux de tête et les migraines.
Cependant, au cours des dernières décennies, la plante a fait l’objet de nombreux examens médicaux, les chercheurs ayant découvert l’extrait connu sous le nom de CBD (cannabidiol), qui aurait de nombreux avantages – du soulagement de l’insomnie, de l’anxiété, de la spasticité et de la douleur au traitement d’affections potentiellement mortelles. comme l’épilepsie.
Le cannabis a fait un voyage fascinant au cours des dernières années, passant d’un statut légal et souvent convenu à un statut illégal, sans doute motivé par des facteurs politiques et sociaux plutôt que par la science.
Ici, Rykstone examine le large spectre du cannabis médicinal, soulignant les avantages pour la santé et la position politique que la drogue occupe dans des pays européens comme le Danemark et le Royaume-Uni et des pays non européens comme le Canada.
Quels pays ont légalisé le cannabis médical ?
Danemark
L’usage du cannabis à des fins médicales a été autorisé dans des pays comme le Canada, Israël, les Pays-Bas et de nombreux États américains. Aujourd’hui, le Danemark est en passe de devenir un acteur clé sur le marché international.
Jusqu’à présent, du cannabis était importé au Danemark ; cependant, en raison de la demande populaire, le gouvernement danois a maintenant adopté une nouvelle loi légalisant la plante à usage médical dans le cadre d’un programme pilote dédié. Les cultivateurs danois ont obtenu avec succès une licence du gouvernement sanctionnant la production de cannabis, depuis la culture et la culture de la plante jusqu’au produit final. La première récolte des cultivateurs devrait commencer début 2019. Dans le même temps, il est prévu qu’une législation autorisant l’exportation des produits finis soit également adoptée.
Grâce à ce programme d’essai de quatre ans, les patients danois peuvent désormais recevoir du cannabis médical prescrit directement par leur médecin.
Canada
Les pays qui ont déjà annoncé l’accès au cannabis médical, comme le Canada, soulignent l’importance d’une manipulation responsable de la drogue lorsqu’elle est prescrite aux patients et lors de l’utilisation de la drogue. Santé Canada a annoncé en 2016 le Règlement sur l’accès au cannabis à des fins médicales (ACMPR), qui permet essentiellement aux personnes d’obtenir un accès raisonnable au cannabis à des fins médicales qui ont été autorisées à utiliser la drogue par leur professionnel de la santé.
Cela signifie que les Canadiens qui ont été autorisés par leur professionnel de la santé à accéder au cannabis à des fins médicales continueront d’avoir la possibilité d’acheter du cannabis sûr et de qualité contrôlée auprès des producteurs autorisés approuvés par Santé Canada. De plus, les individus pourront également produire une quantité limitée de leur propre cannabis médical à leurs propres fins médicales ou désigner un producteur désigné pour développer les plantes pour eux.
Le gouvernement canadien, par l’intermédiaire de Santé Canada, a élaboré un document structuré de manière cohérente décrivant les réglementations et l’importance de produire, développer, obtenir et utiliser du cannabis médical en toute sécurité.
La Grande-Bretagne
La Gouvernement britannique, a toutefois annoncé une révision de la programmation du cannabis. L’examen examinera les demandes de licence pour l’utilisation de produits médicaux à base de cannabis dans des cas exceptionnels où il existe un besoin clinique non satisfait. L’examen sera dirigé par un groupe d’experts de cliniciens pour conseiller avec compétence les ministres sur l’afflux de demandes de licence, en s’assurant que les demandes sont dirigées sur le plan clinique et sont fermement fondées sur des preuves médicales et garantissent ainsi que les patients et leurs familles suivent le cours médical le plus approprié. traitement le plus efficacement possible.
L’examen devrait être divisé en deux parties :
- La première partie couvre les bienfaits médicinaux et thérapeutiques du cannabis et des produits à base de cannabis
- La deuxième partie fournit une évaluation basée sur les besoins de santé publique et le niveau de préjudice qui peut être causé, et si les médicaments doivent être reprogrammés en vertu du Misuse of Drugs Regulations 2001.
Cependant, l’examen ne couvrira pas la classification du cannabis en tant que drogue de classe B ni les sanctions correspondantes pour les infractions illégales impliquant la drogue. Pour l’instant, les sanctions relatives aux infractions applicables en matière de cannabis en vertu de la loi de 1971 sur l’abus de drogues restent les mêmes.